Ariane Coussedière

11/3/21

Née en 1998 à Saint-Cloud

Vit entre Lyon et Angers

Contact : acoussediere@yahoo.fr

Ensemble(s), 2020

Collage

Ariane Coussedière a choisi de travailler sur un collage rassemblant plusieurs membres de sa famille, et elle-même, à des âges et périodes différentes. Ainsi, le thème Recréa(c)tions, pouvant alors se rapporter à la re-création et donc au cycle, peut se retrouver ici. Nous pouvons voir les différentes étapes de la vie, les évolutions possibles, mais la ligne directrice commune de l’existence, la naissance et la mort. Les photographies, ces étapes de vie, sont mélangées, afin de ne pas recréer une frise historique, mais de chambouler et mélanger chacune de lignes temporelles. Chaque personne sur ce collage connaîtra le même chemin, à savoir la naissance et la mort, ce mélange permet alors d’universaliser la notion de cycle.

Inspirée par les vidéos de Bill Viola, traitant du cycle perpétuel de la vie, elle a alors voulu faire ressentir au spectateur cette idée d’unité, de partage trans-générationnel que nous retrouvons alors dans le mélange de ces photographies.


Floraisons, 2020

Zoetrope

Si le thème Récréa(c)tions a fait naître dans l’esprit d’Ariane Coussedière de nombreuses inspirations, c’est l’idée de re-création qui l’a le plus marquée. Mais également les notions de créations, d’action, qui sont, d’après elle, indissociables. Mais alors, comment transmettre à travers un travail la notion de cycle naturel et de renouvellement ?

Elle a décidé de créer un zoetrope afin de traiter la thématique de l’action ; et a fait le choix de représenter un crocus, qui symbolise l’arrivée du printemps et l’idée du renouveau, de ce cycle de vie. Elle l’a dessiné de manière à ce que l’évolution parte du bulbe, que l’on voit la fleur pousser, puis se faner pour recommencer incessamment à éclore. Elle souhaitait produire quelque chose de très manuel et travailler sur la création de mouvement à partir d’un dessin immobile ; un mouvement s’opérant avec la participation visuelle et physique du spectateur qui initie la rotation. Ainsi, le zoetrope, entre production audiovisuelle, et part d’inattendu, nécessite une démarche collective. Il lui a été possible de représenter son idée du cycle de vie grâce à la forme ronde – et donc cyclique - du zoetrope mais également grâce à son mouvement, permettant à l’image de prendre vie et à l’histoire d’être infinie. La fleur naît et fane de manière cyclique, à mesure que nous faisons tourner le zoetrope mais, contrairement à celui de la vie, le cycle de cette création s’arrête lorsqu’il n’y a plus d’action humaine pour le faire tourner.


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