Née en 1998
Originaire d'Arras et étudiante à l'Université Catholique de Lille
Contact : florine.petit@lacatholille.fr
Nature Morte, 2020
Série photographique
En prenant pour point de départ son propre mode de vie en période de confinement, Florine Petit met en scène des objets du quotidien, tels que des produits alimentaires, en reprenant des codes picturaux du genre de la nature morte. Dans une démarche de réflexion sur l’impact des actions routinières de l’Homme sur l’environnement, Nature morte met en exergue une mimesis ou un pouvoir réflexif, capable d’inviter à une réflexion individuelle sur la propre quotidienneté des spectateurs, notamment sur sa surconsommation d’emballages, tout en conservant un aspect symbolique, propre aux caractéristiques picturales. Par l’utilisation du genre de nature morte ou de “natures inanimées” comme le proclamait Diderot, ce projet semble détenir un deuxième sens de lecture; celui d’une nature finie, figée et irréparable.
Mise à jour des Sept péchés capitaux de Jérôme Bosch, 2020
Vidéo
Le collage « Mise à jour des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch » est, comme son nom l’indique, une réappropriation et une réinterprétation du tableau de l’artiste qui consiste à illustrer les différents péchés capitaux de la société chrétienne. Imaginé au cours d’une période de confinement national, ce projet est le résultat d’une réflexion personnelle concernant les différents constats réalisés sur le propre mode de vie de Florine Petit. Il constitue plus largement une mise en lumière des problématiques liées à la société de consommation et à l’asservissement de l’homme par celle-ci. Par ailleurs, l’appropriation du tableau de Jérôme Bosch, emprunte des codes de l’art religieux, apporte un point de vue critique aux dérives des mœurs qu’il perçoit à son époque. En adaptant des figures mythologiques aux “divinités” de la société moderne ultra-connectée et ultra-consumériste, ce photomontage porte un regard conscient sur l’évolution pernicieuse du modèle économique actuel rendant l’Homme de plus en plus aliéné par ce dernier.