Née le 15/04/1999 à Rouen
Vit à Lille
Contact : durandt.juliette@gmail.com
Dream’in 2021, 2021
Photo-montage
Alors que la crise sanitaire liée au COVID -19 ébranle le monde, les lieux culturels sont dans l’obligation de fermer leurs portes. Ainsi, depuis 2021, l’activité muséale est au point mort. L’intention est ici de reconstituer un espace dans lequel les œuvres, ennuyées et lasses de solitude, contemplent les visiteurs qui ne sont plus que de lointains souvenirs. Pourtant, ils continuent à rêver d’une possible réouverture des lieux courant 2021. Chaque photographie utilisée a été retravaillée sur des logiciels tels que Photoshop et Illustrator afin de recréer cet espace dédié à l’art. Ainsi, le procédé de création s’approche de celui du collage.
Le spectateur se retrouve donc dans une mise en abîme qui vient le questionner sur les conditions actuelles et tous ces lieux laissés pour « morts », car non essentiels. Pourtant, pour toutes les œuvres exposées, il est nécessaire de rencontrer son public afin de donner du sens à « son existence ».
Failure « Trop d’idées tuent l’idée », 2020
Sculpture
En situation de création, les idées fusent, souvent de manière incontrôlable. C’est ce paradoxe qui est au centre de l’objet. Les post-it représentent des idées éparpillées qui se retrouvent noyées. Il est difficile quand nous n’avons pas pour habitude de produire, de passer de « l’autre côté » de l’exposition. Cela représente ce sentiment d’impuissance de ne rien réussir à créer, alors que les idées sont bien précises dans nos têtes. Le trou artificiel au représente le poids trop lourd des idées, si lourd qu’il en vient à creuser. L’artiste exploite des sentiments intimes et cherche à les confronter à ceux des spectateurs.
Le titre de l’objet signifie « échec ». C’est un jeu sur la sonorité, on peut aussi entendre « fêlure ». L’objet est suspendu pour que le spectateur puisse voir à travers celle-ci. Ce dernier à l’opportunité de s’y voir lui-même, de rejeter ou non ce sentiment d’échec qui est mis à sa portée.