Marina Andriamakaoly

Re-création pour un re-confinement, 2020

Série photographique

‍Re-création pour un re-confinement traite du malaise actuel face à la situation sanitaire que nous traversons, dans lequel plusieurs de nos libertés nous sont interdites. Difficile semble-t-il de prendre plaisir et se créer des souvenirs mémorables lorsque l’une des seules compagnies physiques que l’homme détient est lui seul. Comment gère-t-il la monotonie de la vie en confinement ? Où trouve-t-il son plaisir ? Comment crée-t-il sa cour de récréation ? L’être humain doit apprendre à se recréer avec des règles en perpétuelles changements. Le but de cette série photo est de montrer que l’un des recours les plus efficaces pour trouver un certain réconfort ou une forme de plaisir, serait en faisant appel à sa propre force créatrice. Afin d’exprimer la monotonie d’une vie confinée, il a été question de l’illustrer de manière ironique sous la forme d’un calendrier. Les instructions textuelles ont pour but de guider le visiteur sur le propos de l'œuvre.

‍Just do it, 2020

Photographies et vidéoprojection

‍Just do it porte sur l’identité menacée par une société de l’image incitant l’Homme à manquer de convictions dans ces actions.  Le travail productif a une grande place dans la société d’aujourd’hui. L’homme peut tomber dans une aliénation qui pourrait l’amener à se définir uniquement par son travail. Le format photo d’identité tente de mettre en exergue la manière dont l’individu décide de se représenter aux autres, soit de se recréer selon les codes et demandes de la société moderne. La société tend à une standardisation esthétique qui homogénéise le portrait même. La phrase ready made “Just do it”, empruntée au slogan de la marque Nike soulève des questions sur l’action productive et utilitaire de l’homme. Enfin, l’utilisation du vidéoprojecteur est une manière d’inviter le visiteur à une introspection sur sa condition humaine, en se plaçant devant l'œuvre même par un effet d’ombre.